Une vidéo présente les impacts du Sac à dos auprès des personnes itinérantes ou à risque de le devenir

Qui de mieux placés que des usagers et un intervenant pour parler du Sac à dos ? Voilà ce que propose la vidéo réalisée par Mowa Botembe et Stéphanie Langford, deux étudiantes en soins infirmiers à l’Université du Québec en Outaouais, qui ont profité d’un cours en santé mentale pour exposer les impacts des services du Sac à dos.

D’entrée de jeu, ces deux jeunes femmes qui ne se connaissaient pas au début de leur cours ont voulu faire œuvre utile : réaliser un projet qui servirait à montrer que l’itinérance est souvent issue d’un concours de circonstances, d’un engrenage dont il est difficile de s’extraire.

La vidéo d’une vingtaine de minutes présente Michel Calouette, ancien itinérant et maintenant intervenant au Sac à dos, ainsi que deux usagers : Michel Andrew Séguin et Michel Beaupré. Au fil des entretiens, ces personnes témoignent de leurs parcours et de leurs liens indéfectibles avec le Sac à dos. On y comprend comment chaque geste, aussi petit soit-il, compte pour une personne en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.

Un tournage avec des vraies personnes en situation d’itinérance

Pour mener à bien leur projet, Stéphanie et Mowa ont dû s’adapter à l’environnement de l’itinérance qui leur était jusqu’alors inconnu. Avant de braquer la caméra devant qui que ce soit, elles ont gagné la confiance, tant des usagers que des intervenants du Sac à dos. Elles ont servi la soupe et participé au ménage, profitant de chaque intervention pour s’ouvrir aux autres.

Lors du tournage, elles se sont laissé guider par les révélations, modifiant le scénario initial pour donner toute la place aux révélations. Comme elles l’affirment avec le recul : « Le mal de vivre ne rend pas une personne plus mauvaise ».

Sensibiliser le grand public aux enjeux de l’itinérance

Par cette vidéo, Stéphanie et Mowa ont l’objectif de changer les perceptions sur l’itinérance. D’ailleurs, les deux réalisatrices ont vite été confrontées à leurs propres préjugés tout au long du projet. C’est cette ouverture qu’elles veulent maintenant partager au plus grand nombre.

Tournée en toute simplicité avec un téléphone cellulaire et un trépied, la vidéo a ensuite été montée par les deux étudiantes qui avaient, par ailleurs, chacune un bagage en scénarisation. Au total, elles ont déboursé quelque 700 $ pour ce projet scolaire qui, l’espèrent-elles, contribuera à mettre en lumière toute la richesse des services offerts Sac à dos.

 

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